Les manifestations en France: expression ou menace pour le peuple?
di Stella Tortora, 5I
Depuis la Révolution française du 1789, les manifestations politiques occupent toujours une place centrale dans l’histoire de la France, un pays où la contestation populaire a souvent façonné le cours des événements. Les français sont habitués à prendre la rue pour exprimer leurs revendications, défendre leurs droits et protester contre les réformes considérées comme injustes. Toutefois, certaines manifestations ont dégénéré en violences et les rues sont devenues des champs de bataille. L’une des plus emblématiques est la révolte des Gilets Jaunes en 2018 caractérisée par des affrontements intenses entre les manifestants et les forces de l’ordre et cet événement a déterminé la proposition de la loi ‘anticasseurs’. En tous cas, l’histoire des manifestations en France souligne l’importance du droit de manifester comme droit démocratique.
La révolte des Gilets Jaunes a commencé en novembre 2018 comme protestation contre une hausse prévue des impôts sur les carburants mais bientôt la révolte éclate pour dénoncer le coût de la vie élevé et les inégalités sociales. Ces ‘Gilets Jaunes’ ont bloqué les rues et ils ont violé le ‘beau visage de Paris’ avec des actes violents et dégradants. De cette révolte est née le besoin d’une nouvelle loi qui a été proposée en 2019, c’est-à-dire la loi ‘anti-casseurs’.
La loi a été adoptée par l’Assemblée Nationale avec 387 votes contre 92, en première lecture, le 6 février 2019. Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a proposé comme but l’interdiction des violences dans les manifestations pour les rendre moins menaçantes. Pour faire cela, il a donné l’autorité, aux policiers judiciaires, de fouiller les bagages et les voitures dans les lieux des manifestations. Au même temps, il a autorisé les préfets à interdire des manifestations par ‘arrêté motivé’ et des personnes qui peuvent constituer une menace pour l’ordre public et qui seront insérés dans le fichier des personnes recherchées (FPR). En plus, de nouvelles technologies de surveillance permettent d’identifier les individus qui participent aux manifestations et ceux qui ont le visage, partiellement ou totalement, couvert seront punis avec un an de réclusion et 15.000€ d’amende, au-delà des responsabilités civiles s’ils sont auteurs d´actes dégradants pendant la manifestation (comme les dommages faits à l’Arc du Triomphe à Paris).
Bien si cette loi veut protéger les citoyens et garantir l’ordre public, elle est considérée comme un ‘liberticide’ car elle viole les droits internationaux. En premier lieu, le contrôle minutieux sur les voitures et les biens personnels est une violation à la confiance des personnes, comme aussi les méthodes de surveillance et d'identification personnelle. Ce contrôle ne laisse pas d'espace aux gens de s’exprimer librement sur leurs propres idéaux, et viole donc l’un des droits fondamentaux de l’ONU. En plus, donner un excès d’autorité aux policiers peut devenir une justification pour l’excès de force utilisé comme torture par les officiers. De cette façon, la police n’est plus vue comme une protection pour les manifestants, mais comme une menace.
Enfin, les manifestations ont toujours été fondamentales pour le peuple qui peut s’exprimer et elles ont poussé les gouvernements à adopter des mesures et des changements contre les mesures injustes. Cependant, il faudrait manifester en sécurité et avec une communication efficace, et collaboration, avec les forces de l’ordre pour obtenir les changements nécessaires.